Relier les Cornouailles et la Bretagne par les toit verts

Un toit vert en Bretagne ? Et pourquoi pas tiens ? L’un des points forts de la version française de notre Guide de Végétalisation pour Petites Toitures est que nous pouvons maintenant partager les expériences au-delà de la Manche. Le premier et dernier toit vert d’Angleterre est un parfait exemple de la façon dont on pourrait concevoir une construction en Bretagne.

Le toit en question se trouve sur l’angle nord-ouest de la Cornouailles, à Sennen. On ne peut guère aller plus à l’ouest que ça en Angleterre !

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Un toit végétal en Cornouailles comme modèle de toit vert en Bretagne

Les propriétaires étaient venus un jour assister à un atelier dirigé par John et Dusty. Avec l’expérience acquise lors de l’atelier et le guide en poche, ils ont par la suite construit un toit végétal sur leur pavillon au milieu des falaises de Sennen. Ils ont utilisé des substrats locaux à base de granit ainsi que de plus grands cailloux pour les bordures. Lors de leurs promenades le long des falaises ils ont cueillis des semences locales, en particulier de l’Armerie maritime ou œillet marin (Armeria maritima). Les graines ont été semées sur le toit et quelques fleurs sauvages locales, en provenance d’une pépinière, ont été rajoutées.


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On retrouve beaucoup de plantes côtières des Cornouailles également en Bretagne. Les conditions climatiques, et donc l’exposition du toit aux étés chauds mais aussi aux embruns et aux vents violents de l’Atlantique, sont également très similaires des deux côtés de la Manche.

L’utilisation de semences locales et de plants de fleurs sauvages indigènes sur le toit vert soutiendra la faune locale. En Cornouailles on trouve une multitude d’abeilles et bourdons solitaires, ce qui doit assurément être le cas aussi en Bretagne. Alors un petit toit vert peut avoir un impact très positif sur la biodiversité locale.

Certains sedums sont également originaires des falaises des deux côtes de la Manche. Cependant un toit de sedum proprement dit inclut généralement des sedums du monde entier ce qui sera loin d’avoir la même diversité – et donc un bénéfice bien moindre sur la faune – qu’un toit de fleurs sauvages.

Alors si vous êtes intéressés par la création de toits verts favorisant la biodiversité – pourquoi ne pas vous inscrire et vous joindre à l’aventure ?

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